Situé
à Nice entre Rimiez et Gairaut, le Canal de Gairaut s'étend
sur 1,750 km. Utilisé autrefois pour alimenter la ville de Nice
en eau issue de la Vésubie, il a été partiellement
comblé en 1994, mais une circulation d'eau a été maintenue,
essentiellement à but décoratif.
Un peu d'histoire...
Chacun sait que le canal de Gairaut est en fait le canal de la Vésubie, car il prend naissance dans la vallée du même nom. On remarque en effet, la présence de cet ouvrage à hauteur de la commune de Saint Jean la Rivière.
Mais connaît-on son origine ?
Le 27 octobre 1869 est signé un traité entre la ville de Nice et la compagnie générale des eaux prévoyant un canal de dérivation à partir de Lantosque jusquíà Gairaut (47 km).
Ce projet est abandonné mais le 18 août 1877 un nouveau projet établi par la compagnie générale des eaux est adopté par la commission préfectorale présidée par M.Malausséna.
Le 25 novembre 1878 M. Freycinet ministre des travaux publics, présente à la chambre un projet de loi déclarant d'utilité publique le canal de la Vésubie.
1879: début des travaux du canal de la Vésubie.
1883: mise en eau du canal.
Ce canal alterne jusqu'à Nice des parties enterrées et à ciel ouvert si bien que plusieurs de ses résurgences nous permettent de suivre son tracé. La section la plus connue des niçois appelée "canal de Gairaut" est un tronçon de 1750 m pris entre líavenue de Rimiez et celle de Gairaut.
Rappelons tout de même sa vocation essentielle : la fourniture en eau potable puisque ce réseau dessert les quartiers nord de la ville après décantation dans les bassins de l'usine de Rimiez.
La rénovation du canal remonte à 1992. Les travaux ont permis d'enterrer le passage du réseau (pour des raisons de sécurité) ; l'écoulement actuellement visible, après rehausse du fond du canal en béton, n'est plus qu'un écoulement d'agrément.
Après ces travaux le tronçon de Gairaut à été rétrocédé à la collectivité par la Compagnie Générale des Eaux.
La concession n'ayant pas été renouvelée par la ville, une fois redevenue propriétaire, la ville entreprit l'aménagement des abords du canal tel que l'on peut le voir aujourd'hui.
Díautres sections du canal connaîtront le même
sort au fur et à mesure qu'ils seront doublés par les buses
mises en place, mais toutes n'offrent pas le même intérêt
paysager et publique que celui de Gairaut.